La Bataille de Lindsey

Enfin nous y voila, ma première bataille. Avant de donner la charge, Heringdale nous donne l’ordre de ne pas poursuivre l’ennemi en cas de fuite, de rester autant que possible groupé.
Nous engageons le combat en chargeant un régiment d’archer. Croyant les effrayer avec notre ligne bien rangée de chevaux au galop, et ainsi facilement les mettre en déroute, quelle ne fut pas ma surprise que de nous voir littéralement mis en pièce par la pluie de flèche s’abattant sur nous : la moitié des chevaliers de notre unité sont tués, tandis que d’autres sont fait prisonniers. Nous nous retrouvons alors isolés sur le champ de bataille à peine l’assaut donné.
Sire Heringdale tente alors de rallier des troupes, et 13 autres chevaliers se joignent à nous pour affronter à nouveau les guerriers Saxons.

Le premier assaut

La tournure de la bataille est toutefois bien mal engagé pour nous, et nous sommes rapidement encerclés et en infériorité numérique : pour nous sortir de ce guet-apens, nous redoublons d’effort, mais perdons encore de nombreux hommes face aux Saxons.

Pour ma part, je me retrouve désarçonné, et seul perdu dans la bataille. Je suis dans une position fort désagréable, l’ennemi est tout autour de moi. Heureusement, dans la masse je passe presque inaperçu : je tombe sur une bande de Ceorl –tout au plus, des paysans armés– qui remarque le blason sur mon écu, et croient que je vais être une proie facile… Mais c’est bien sous-estimer les capacités d’un chevalier du Roi Uther… seul, je les mets en déroute, puis relevant la tête pour trouver des repères auxquels m’accrocher, je vois au loin une bannière et décide de m’avancer vers elle.
Ainsi, je me fraye un chemin dans la bataille, éliminant les guerriers Saxons qui se mettent sur ma route. Alors que j’approche de cette bannière, que je reconnais alors comme la bannière adverse, le flan droit de l’armée saxonne vole en éclat et les guerriers commencent à fuir le champ de bataille.

Je remarque une brèche dans les rangs ennemis qui commencent à se désorganiser, et, prenant mon courage à deux mains, me rends ainsi directement sur le haut commandement adverse : là, le Roi Octa et ses gardes du corps me font face. Heureusement, je découvre que Sire Adpterplainoux est lui aussi engagé avec les gardes du Roi Saxon : le combat est violent et rude, mais porté par la volonté de servir au mieux mon seigneur, je porte un coup mortel au garde du corps qui me fait face et fonce sur le Roi Octa. Ce dernier vient d’abattre Sire Adpterplainoux et se retourne vers moi, sa Grande Hache à la main : par je ne sais quelle manœuvre, je parviens à le désarmer, mais même ainsi, il reste encore un adversaire redoutable et me blesse à plusieurs reprises. Toutefois, je profite d’une ouverture dans sa garde pour lui assener un coup terrifiant, qui le met hors de combat.
Peu de temps après, le reste de l’armée saxonne est mis en déroute, et le géant Eosa est à son tour capturé. C’est une grande victoire, et il m’a fallut encore quelques temps avant de réaliser le rôle capital que j’y ai joué.