495 : La Bataille de St Alban

En cette terrible année, la cour du Roi Uther est réunie à Sarum. L’armée de Logres y est réunie : tous les nobles sont là, et près de 1500 chevaliers et 5000 soldats sont massés au pied de la cité.

Les Saxons sont aux portes du Royaume, et nous levons vite le camps en direction de Londres, puis en direction du nord, vers la ville d’Hertford. Des Saxons auraient été vus dans les bois au nord, et notre armée se dirige vers eux.
Une fois notre campement établi, en fin de soirée, des paysans arrivent et nous apprennent que les Saxons ont pris la petite ville de Saint Alban, ville de pèlerinage où est enterré le premier saint de Grande Bretagne.

Au petit matin, nous levons le camp, et, vers le milieu de l’après-midi, nous sommes en vu des murs de la cité. Les portes sont grandes ouvertes et personne n'est en vue. Une partie de l’armée est envoyée pour prendre la cité. Mais une fois à l’intérieur, nos troupes sont accueillis par une volée de flèches et nous devons alors battre en retraite sous les assauts des Saxons. Cette embuscade a coûté la vie d'un quart des troupes à pieds : la bataille semble mal engagé pour nous.

Le Roi, qui n'est toujours pas visible, décide de passer la nuit ici et de prendre d'assaut la cité dès le lendemain.
Au petit matin, après une nuit difficile, nous découvrons que l’armée saxonne et sortie des murs et nous attend de pied ferme. Le Roi Octa la dirige, et fait lancer sur nos troupes les têtes des bretons morts la veille, tandis que ses hommes frappent en rythme sur leurs boucliers. Non, la journée ne s'annonce pas sur de bons auspices.

Bataille de St Alban

Sire Héringdale prend le commandement de notre unité, et nous chargeons au cœur même de la bataille. Après plusieurs heures de combats où la victoire semble incertaine, nombreux sont les chevaliers déjà gravement blessés. L’armée saxonne semble sur le point de battre en retraite, mais il s'agit en fait d'une manœuvre, et les Saxons nous attaquent alors de flanc.

Dans la bataille, nous apercevons alors Sire Roderick qui chute de cheval, et se retrouve à la merci de berserkers Saxons. Messires Eliot et Magnus, les deux seuls chevaliers de notre unité encore en état de combattre se jettent dans le combat, mais sont vaincus l’un après l’autre par les berserkers.
Sire Roderick se trouve donc au sol, sous son cheval, avec un redoutable adversaire qui brandit sa hache au dessus de sa tête. Mais c’est sans compter sur le courage de l’écuyer de Sire Magnus, Korrigan, qui prend la lame de son seigneur et plante celle-ci dans le dos du berserk. Celui-ci se retourne et envoie voler à plusieurs mètres le jeune garçon, laissant le temps à Sire Roderick de se relever et d'achever son adversaire.
Plus tard, l’armée saxonne est mise en déroute. Nous sommes vainqueurs, mais plusieurs de nos compagnons sont gravement blessés ou morts : gloire soit donnée à Feux Messires Eliot et Magnus...

Le soir, le valeureux écuyer Korrigan est invité à la table du Roi, mais hélas pour lui et tous les nobles présents à la table du Roi, ce fut un terrible drame qui eut lieu ce soir-là. Tous célébraient fièrement leur difficile et décisive victoire sur les Saxons, faisant grand honneur à la nourriture et à la bière, si chèrement méritée. Ce soir-là, tous moururent empoisonnés, et toute la grande noblesse du royaume fut décimée en très peu de temps, dans d’horribles souffrances. Seuls Sire Ulfius de Silchester et Sire Brastias, tous deux gravement blessés dans la Bataille, et alors en notre compagnie dans le campement des blessés, ont échappé à cette funeste destinée.

Après quelques jours, grâce à la bienfaisante aide des moines bruns, nous pûmes reprendre la route du retour vers les terres de Salisbury, porteurs de la dépouille de Feu le Comte Roderick de Salisbury. Nous pûmes alors assister à son enterrement, sous la Cathédrale de la Sainte Vierge Marie de Sarum, ainsi qu'aux funérailles du Roi Uther sur le site sacré de Stonehenge. Suite à la cérémonie, la Reine Ygraine décide de se retirer au couvant d'Amesbury, non loin de là.

Au cours de l'hiver, Sire Lycus, un des plus anciens vassal du Comte de Salisbury, annonce que les temps qui s'annoncent seront difficiles, et qu'il n'est pas souhaitable qu'une femme dirige le comté. Toutefois, Sire Léo, un autre conseiller de Feu Sire Roderick, ainsi que Sire Héringdale et Sire Jordan, protestèrent qu'en vertu de mère du Comte Robert de Salisbury, hélas trop jeune pour prendre le pouvoir, il lui appartenait d'assurer l'exercice du pouvoir, et qu'elle pourrait toujours compter sur ses loyaux sujets pour l'assister dans la bonne gouvernance du comté.

Puis, nous retournons tous chez nous, avec une grande tristesse dans nos cœurs. Que va-t’il advenir de nous et de nos famille ? Les année futures semblent sombres et sans avenir pour le Grande Bretagne.